Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

Une Hautmontoise attend toujours son relogement


 Leïla Lhou montre les dégâts provoqués par la tornade. Cette pièce-ci n'est plus habitable.
Leïla Lhou montre les dégâts provoqués par la tornade. Cette pièce-ci n'est plus habitable.

|  TORNADE |

La tornade n'a pas dévasté que le quartier Exotique à Hautmont. Au 10, rue de Sous-le-Bois, juste avant Neuf-Mesnil, l'habitation louée par Leïla Lhou a subi d'importants dégâts, un cabinet d'études préconisant même un arrêté de péril. Toujours pas relogée malgré des propositions, cette mère de trois enfants invoque « le droit de choisir » son logement.

Depuis que la tornade a sérieusement endommagé le 10, rue de Sous-le-Bois, Leïla Lhou vit dans l'attente. L'habitation dont elle est locataire, située à proximité de la voie ferrée, ne semble plus réunir les conditions d'une vie décente. Comme a pu le constater le bureau d'études Actium Ingénierie dans un rapport daté du 25 novembre, le logement est «  très dégradé et la façade sur cour fissurée. » Il existe aussi «  un risque de chute de plafond à l'étage ». Verdict : «  Relogement urgent à proposer. »

Condition

Dans l'attente, Mme Lhou et ses trois enfants - âgés de 6, 5 et 3 ans - se sont retranchés au rez-de-chaussée. Elle a perçu une indemnisation par la mairie de 306, 65 E, pour des « dégâts mineurs  », comme le précise une lettre venant du cabinet du maire.

Cinq solutions de relogement ont été proposées à Mme Lhou par la municipalité. Elle n'en a accepté aucune, fixant une condition : être relogée « là où mes enfants sont scolarisés  », c'est-à-dire à proximité des écoles Jules-Ferry et Victor-Hugo. « On est soumis aux choix des autres et on doit accepter !  » déplore l'ex-compagnon de Mme Lhou.

La municipalité n'a pas pris d'arrêté de péril, comme le préconise pourtant le rapport d'Actium Ingénierie. Joël Wilmotte a semblé particulièrement agacé par les refus de Mme Lhou. Bruno Balzani, en charge du relogement, s'est montré plus conciliant : « On lui a proposé cinq relogements, elle a refusé. C'est son droit. La porte est toujours ouverte, on ne l'a pas oubliée. Mais je pense qu'elle doit faire certaines concessions.  » Selon Leïla Lhou, un logement lui convenait, rue Jules-Ferry, mais il lui serait passé sous le nez : « Il a été attribué à une personne dans la même situation qu'elle  », répond M. Balzani.



16/01/2009
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