Tornade Hautmont

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Depuis le 5 janvier, un numéro vert gratuit d'assistance psychologique a été mis à disposition des habitants victimes de la tornade.

C'est parce que «  le choc n'est pas forcément immédiat », et que des personnes peuvent «  se retrouver fragilisées sans forcément le signaler », qu'un numéro vert gratuit d'aide aux victimes a été mis en place dans le val de Sambre. Fonctionnel depuis le 5 janvier, ce numéro s'adresse tout particulièrement aux habitants victimes, de près ou de loin, des effets dévastateurs de la tornade du 3 août. Au bout du fil, un psychologue clinicien de l'association sise à Valenciennes AJAR (Association justice, accueil et réinsertion).

En quoi consiste l'aide ainsi dispensée ? C'est, dans un premier temps, une «  écoute professionnelle, un travail de soutien », détaille Laurent Capelle, responsable du service d'aide aux victimes au sein de l'AJAR. Ce premier contact peut ensuite déboucher sur un accompagnement psychologique, notamment à domicile, ainsi «  qu'un accompagnement à travers les réseaux existants, comme les centres médico-psychologiques ». C'est d'ailleurs pour permettre au psychologue de se déplacer que la ligne est accessible en matinée. Quant à l'association choisie, elle a déjà contribué au soutien psychologique apporté aux sinistrés suite à la tornade.

Cette décision a été prise mi-décembre à l'issue d'un comité de liaison inter-institutionnel réunissant divers acteurs tels que la CAF, la DDASS, les CCAS et les élus des communes concernées par la tornade, le centre hospitalier Sambre-Avesnois, le conseil général, mais aussi la Croix-Rouge et des psychologues cliniciens, entre autres. Cette réunion, au cours de laquelle tous ont «  convenu des effets sur du long terme » de la tornade, s'est tenue juste avant les vacances de Noël, avec pour but de «  renforcer un suivi psychologique effectif depuis le départ ». Et de le pérenniser, souligne le nouveau sous-préfet de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, Olivier André.

Ainsi, un autre axe a été développé au cours de ce comité de liaison, concernant les enfants scolarisés cette fois. «  Nous avons jugé nécessaire de mettre en oeuvre un accompagnement », raconte Olivier André, avec une équipe mobile de deux psychologues scolaires. «  Ils auront pour mission de répondre à des situations de souffrances remontées par les équipes pédagogiques en place dans les établissements scolaires » des communes sinistrées, via l'inspection académique.