Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

S'achemine-t-on vers la fin de la présence militaire et de CRS sur le site de la tornade

 Hier matin, les militaires étaient encore au travail de déblai dans les rues couturées d'Hautmont. «Notre mission est terminée», estime le lieutenant-colonel Hartmann, délégué départemental.

Hier matin, les militaires étaient encore au travail de déblai dans les rues couturées d'Hautmont. «Notre mission est terminée», estime le lieutenant-colonel Hartmann, délégué départemental.

Ce matin, une réunion en sous-préfecture va permettre d'examiner la situation, un mois après la tornade. L'armée, appelée pour un soutien logistique, et les CRS, pour sécuriser le site sinistré, seraient sur le départ.

On vit peut-être, dans les rues sinistrées d'Hautmont, Maubeuge et des autres communes parcourues par la tornade du 3 août, les dernières heures de la présence des forces militaires et des policiers de compagnie républicaine de sécurité. Le 23 août, le lieutenant-colonel Hartmann, délégué militaire départemental, confiait à La Voix du Nord que ses hommes étaient amenés à demeurer sur place encore deux semaines. Ce délai arrive à terme, et la mission est considérée comme «  accomplie ». «  Si l'on reste, on risque d'avoir du mal à trouver du travail », estime-t-il. Le contingent, de 110 hommes mi-août, a été réduit à 85 militaires ces derniers jours. La décision du retrait reste suspendue à la réunion de ce matin. «  Il y avait de la méfiance à l'arrivée de l'armée, mais les habitants vont sans doute les regretter vu l'aide qu'ils ont apportée », estimait-on hier à la mairie d'Hautmont. L'examen de la présence des CRS devrait être également au programme de la réunion. Surveillance et patrouilles reviendraient, en cas de départ, à la Sûreté départementale ainsi qu'à la police de Maubeuge



05/09/2008
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