Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

Rencontre avec ces sinistrés de la tornade

Rencontre avec ces sinistrés de la tornade qui ont bénéficié de l'aide des « Rotalions »

 

 Florence Bourgeois dans le salon de sa maison d'Hautmont entièrement refait à neuf. PHOTO « LA VOIX »

Florence et Jean-Claude Bourgeois sont à nouveau dans leurs murs. Le couple a réintégré sa maison du 52, rue Aimé-Collet fin août 2009. Une grosse année après la tornade qui avait emporté le toit de leur habitation construite dans les années 1900. Pourtant, Florence et Jean-Claude pourraient encore être dans un mobile home. Ils le seraient si, sur leur route, ils n'avaient pas rencontré de bonnes fées : les "Rotalions". Précisément l'un d'entre eux, Jean-Pierre Duverger du Rotary d'Avesnes-sur-Helpe, qui fut leur conseiller. « L'assurance ne voulait pas tout prendre en charge.

M. Duverger a servi de médiateur. Il ne nous aurait pas aidés, on ne serait pas encore dans la maison. » Cela, Florence en a la conviction.

C'est son médecin qui l'oriente vers Jean-Pierre Duverger. « Il nous a apporté des couvertures, des couettes ». Et surtout, il a mené les négociations. « J'avais un problème, je l'appelais et il venait. » Quand il s'est agi de chiffrer les travaux à faire, cet Avesnois a passé du temps avec le couple. « Il a fait le calcul. Pour lui, l'assurance ne donnait pas assez. Il a réussi à faire prendre en charge des travaux non prévus comme le carrelage. Il ne voulait pas qu'on signe avec l'assurance tant qu'il lui semblait que nous étions perdants. Vous avez vingt-sept ans d'assurance et puis on vous dit "ça, on ne prend pas, ça, on ne prend pas". C'est comme les fenêtres, ils (l'assurance) ne voulaient pas les remplacer », se souvient Florence.

 

Elle dit aussi que le "Rotalion" s'est battu pour obtenir un double détaillé du contrat d'assurance. Afin de pouvoir discuter pièce à l'appui. Dans cette bataille à l'indemnisation, Florence a appris des choses. « Je ne savais pas qu'il fallait assurer les portails. ». Plafond, isolation, toiture, tout a été finalement refait. Le couple a aussi beaucoup mis la main à la pâte pour se recréer un chez-soi confortable. Malgré tout, Florence n'oublie pas le 3 août 2008. Elle s'est retrouvée dans le noir complet chez elle à protéger, de ses bras aimants, sa « gamine qui disait qu'elle ne voulait pas mourir... ». Certains soirs, quand il y a du vent, si elle est à l'étage de la maison, elle descend au rez-de-chaussée. Instinctivement. Impossible d'oublier la tornade. Impossible aussi d'oublier ce que les "Rotalions" ont fait pour sa famille. •

 

 

 

la voix du nord



12/07/2010
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