Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

PUISQU'ON VOUS LE DIT !

> La Longueville veut intégrer une intercommunalité : la CCSA se place dans la course.-

Voyant que les élus et la population de La Longueville voulaient enfin intégrer une intercommunalité (une réunion a eu lieu avec l'Agglomération Maubeuge - val de Sambre mardi 9, une autre avec la Communauté de communes du Bavaisis aura lieu mardi prochain), Joël Wilmotte, maire d'Hautmont et président de la Communauté de communes de Sambre-Avesnois, a donné un coup de fil à Patrick Delcourt, le maire de La Longueville. Histoire qu'il n'oublie pas cette troisième possibilité. Surtout que la commune ferait le lien idéal entre les communes de la CCSA et celles de la CCB. Il a de la suite dans les idées, le maire d'Hautmont...

> Tout un symbole.- Les ruines de l'immeuble Lecluyse qui terminent sur les fondations de ce qui fut Le Dirigeable, c'est tout un symbole. À proximité de la cité scolaire, l'endroit sert de dépôt de gravats aux travaux de Viavil. C'est ainsi que les promeneurs ont pu reconnaître des pans de murs de l'immeuble le plus célèbre de Maubeuge à l'endroit où s'élevait le hangar qui a abrité, avant-guerre, les dirigeables sambriens puis les zeppelins de l'armée allemande. Pour l'immeuble comme pour ce hangar, c'est désormais en photo qu'on peut en trouver la trace (avec d'ailleurs une exposition sur la Première Guerre mondiale et ce Dirigeable, à la Maison Folie).

 

> La tornade selon « Sans aucun doute ».- Vendredi soir, l'émission de TF1 « Sans aucun Doute » consacrait un reportage à la tornade du 3 août. Et un drôle de vent a soufflé au cours des quelques minutes de diffusion, consacrées à une unique sinistrée hautmontoise qui avait bien du mal à placer à l'antenne qu'il y avait d'autres gens touchés aussi grièvement qu'elle. Après avoir annoncé que la tornade avait détruit un «  village » du Nord, l'émission tente passe-droits et gros sabots pour obtenir des avantages pour sa protégée.

On interpelle le maire Joël Wilmotte dans la rue pour obtenir un mobile-home plus rapidement, on appelle la compagnie d'assurances à laquelle la jeune femme n'avait pas encore souscrit - ça marche, ça, sans caméra et pression de l'enregistrement ? - et, finalement, l'enseigne de grande distribution propriétaire de cet assureur s'engage... à embaucher la sinistrée dont le contrat d'intérim s'achève. Une de sauvée, peut-être, mais rien à récupérer pour les autres sinistrés scotchés devant la télé, hormis le fait que certaines banques accepteraient un rééchelonnement des mensualités chez les propriétaires touchés. «  Votre maison va être reconstruite et on ira pendre la crémaillère avec vous », jappe le présentateur. Espérons qu'aux alentours, les maisons détruites seront reconstruites à ce moment-là, sinon la fête sera un peu... déplacée. À moins que les caméras ne cadrent pas trop large ?



15/09/2008
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