Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

Pour les époux Duret, bientôt une nouvelle maison, enfin une lueur d'espoir


 Jean Duret, devant le chantier de sa future habitation, où il devrait emménager à Noël, si tout va bien.PHOTO «LA VOIX»
Jean Duret, devant le chantier de sa future habitation, où il devrait emménager à Noël, si tout va bien.PHOTO «LA VOIX»

| HAUTMONT |

Claudie et Jean Duret ont symboliquement posé hier la première pierre de leur future maison, dans le quartier sinistré par la tornade.

Il dit : « On a avalé le plus gros morceau.  » Elle ajoute : « Maintenant, tout va suivre.  » On avait rencontré Jean et Claudie Duret en décembre, au moment où une grue démolissait les restes de leur maison, ravagée par ce qu'ils appellent aujourd'hui « l'événement climatique  ». On les a retrouvés hier, souriants, au milieu des fondations de leur future habitation qu'ils espèrent occuper en décembre : « Ils m'ont promis que je pourrai fêter Noël chez moi, dit Jean. Même si l'extérieur n'est pas fini, du moment que je peux rentrer dans ma maison... » Certes, le chantier a pris un petit mois de retard, en raison de la mauvaise qualité du terrain qui a nécessité la pose de fondations spéciales et l'utilisation de 100 tonnes de béton - « au moins, elle sera bien plantée maintenant  », commente Claudie. Mais les Duret, depuis leur bungalow d'où ils peuvent suivre l'avancée des travaux, ont enfin retrouvé une lueur d'espoir : « Je commence à percevoir une petite lumière au bout du tunnel, confie Jean, on se dit "ça y est c'est parti". » Contrairement à la précédente, leur habitation d'une surface avoisinant les 150 m² sera de plain pied. Avant d'emménager, il faudra acheter de quoi la meubler entièrement - «  on n'a plus rien » - mais, comme dit madame, « quand y'aura plus que ça à faire...  » Hier, pour marquer le coup, ils ont invité le maire Joël Wilmotte à poser symboliquement la première pierre .« On lui avait promis, après ce qu'il a fait pour nous  », expliquent les époux.

Le tout sous la pluie et les yeux des ouvriers, pour lesquels Jean Duret a d'ailleurs mis à disposition une petite cabane derrière le chantier. Car, manifestement, les Duret s'occupent bien d'eux : « C'est rare de voir ça, confie le chef de chantier. Ils nous font même des gâteaux. »


source la voix du nord


13/06/2009
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