« Nous avons toujours eu le café chez les sinistrésles plus modestes »
Quel est votre sentiment sur la mission qui, pour vous, peut s'achever aujourd'hui ?
« Je crois que nous avons eu une action positive, significative. La mission a été accomplie, parfois au-delà de l'objectif initial : nous étions là pour déboiser, déblayer et nous avons parfois déménagé des sinistrés, participé à l'aide alimentaire, posé des plates-formes pour les mobile-homes... Si nous restons, je crois que l'on aura du mal à trouver du travail, on finirait par "faire les encombrants". »
Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?
« Négligeables. Certains propriétaires ont parfois demandé un peu plus que nous pouvions le faire. Mais cela représente deux cas, sur les 700 foyers que nous avons visités... Je ne blâme pas ces personnes qui ont voulu profiter un peu de leur situation qui reste difficile. » « Nous avons toujours été reçus avec courtoisie, eu le café chez les sinistrés les plus modestes. Connaissant les gens du Nord, c'est le contraire qui m'aurait étonné.
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