Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

La ministre de l'Intérieur s'est engagée, hier, à quelques « interventions » pour Maubeuge


|  APRÈS LA TORNADE |

Au sortir de la rencontre avec la ministre de l'Intérieur, hier soir, Rémi Pauvros et Christine Marin nous ont confié leurs premiers sentiments.

Un point d'accord : le maire de Maubeuge, Rémi Pauvros, avoue penser «  très sincèrement que la ministre de l'Intérieur suit le dossier, que les choses soient claires ». Ce que le député de la 23e circonscription, Christine Marin, souligne aussi de son côté : «  Quand la ministre s'engage, elle s'engage vraiment. » C'est donc sur le contenu de l'entrevue avec Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, qui les a reçus ensemble, que les analyses varient. Le maire, juste avant de reprendre le train en gare du Nord, estime qu'«  il y a peu d'éléments nouveaux par rapport à notre précédente rencontre.  » Certes, reconnaît Rémi Pauvros, « nous avons pu dresser un état des lieux et un état financier des conséquences de la tornade et la ministre nous a assurés d'une intervention auprès de l'ANRU (Agence de rénovation urbaine, NDLR), des banques, de l'abondement de la dotation de solidarité urbaine et d'une nouvelle politique de la ville, la DDU (une nouvelle dotation développement urbain, NDLR).

 » De ces interventions pourraient donc découler de nouvelles lignes de crédits, éventuellement début mars, pour permettre à la Ville de Maubeuge de faire face à toutes les dépenses consécutives à la tornade et non remboursées par les assurances. Au total, Rémi Pauvros estime - et promet d'en donner bientôt les détails - l'enveloppe globale des dégâts «  à 40 M E, même à moi, cela paraît incroyable », ajoute-t-il. Il manquerait à la Ville 7 M E pour pouvoir faire face, ajoute l'élu sambrien. Christine Marin préfère, elle, revenir sur chaque dossier en détails. Ainsi par exemple la salle des fêtes de Sous-le-Bois ? «  La ministre a promis d'intervenir pour faire avoir un peu plus de l'ANRU et donc faire d'autant levier sur les autres subventions. Mais il manquera encore quand même. Elle l'a promis elle l'aidera sur ce dossier  », confirme la députée. Reste une remarque de Mme Alliot-Marie : «  Elle a proposé une chose : si la situation est si catastrophique que cela, le maire peut saisir la Chambre régionale des comptes qui constate les difficultés et donne une subvention d'équilibre. » Sur ce dernier point, la députée n'apporte qu'un commentaire : «  La balle est dans son camp.  » •

B. Fr. et M. C. H.

> Aujourd'hui, Ch. Marin est reçue par le ministre Falco pour évoquer les zones d'ombre internet en Sambre et dans le Bavaisis.


source la voix du nord



19/02/2009
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