Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

L'association Entr'aide mobilisée

L'association Entr'aide mobilisée après le terrible orage de mercredi

 P.Larivain, encadrant technique, estimait à environ deux jours la durée d'intervention à Hautmont.

P.Larivain, encadrant technique, estimait à environ deux jours la durée d'intervention à Hautmont.

 

 

« On avait déjà fait ça pour la tornade. On porte bien notre nom, Entr'aide : on est là pour aider les autres. » C'est appuyé sur son balai que Jean-Marie constate ce qui paraît être une évidence.

Jeudi, vers midi, le jeune homme, accompagné de Patrick, Mohamed et Marc, nettoie les trottoirs d'une avenue encore jonchés de feuilles tombées des arbres. « Hautmont nous a demandé de nettoyer ce qui gêne.

 

Là, on ne fait que du nettoyage de trottoirs, car les gens s'en vont sur le magasin (Intermarché) », détaille Patrick Larivain, encadrant technique du chantier d'insertion bâtiment mis en place par l'association. Idem pour la rue Gambetta et bien d'autres rues Hautmontoises, nettoyées plus tôt le matin, ou plus tard dans l'après-midi.

 

Après les violents orages qui ont frappé la Sambre-Avesnois dans la journée de mercredi, l'heure est à l'urgence. Aux réparations, bien sûr, mais aussi au nettoyage des rues, au ramassage des feuilles, au déblayage de graviers. Cette situation, exceptionnelle, mobilise beaucoup de bras. Y compris ceux des contrats aidés employés chez Entr'aide. Une main à la pâte intervenue dès mercredi, « nous avons remis en place des bouches d'égouts jusqu'à minuit », rappelle Bernard Lecomte, directeur de l'association.

 

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : mercredi toujours, pour aider les communes adhérentes de sa structure, Bernard Lecomte a contacté près d'une cinquantaine d'hommes juste après le passage de l'orage. Il a également joint une quinzaine de collectivités, pour se mettre à leur disposition. Combien de temps ? Tant « qu'ils auront besoin de nous », sans toutefois « trop retarder les chantiers en cours ». « Nous intervenons pour des communes qui n'ont pas de services techniques. », explique Patrick Larivain. Ou qui ont besoin de renfort. Comme « Hautmont, Pont-sur-Sambre, Bachant, Neuf-Mesnil, mais aussi les toutes petites communes, : Écuélin, Solre-le-Chateau, Semousies ».

 

Un arrangement qui ne va pas sans contrepartie financière. « Nous sommes subventionnés par le conseil général et le fonds social européen, détaille Bernard Lecomte. Sans oublier les partenaires indirects tels que Pôle emploi. Quant aux prestations, elles sont facturées aux communes en moyenne quatre à six euros de l'heure.

 

N'empêche. Pour Bernard Lecomte, les situations d'urgence redynamisent « notre nom, Entr'aide. Vous savez, faut les trouver les gens qui interviennent tout de suite comme ça un 14 juillet. » •

 

 

la voix du nord



17/07/2010
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