Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

Hautmont et Maubeuge invoquent l'état de catastrophe naturelle

Hautmont et Maubeuge invoquent l'état de catastrophe naturelle

 Hier, dans le val de Sambre, des files d'attentedevant les agences d'assurance. PHOTO «LA VOIX»

Hier, dans le val de Sambre, des files d'attentedevant les agences d'assurance. 

 

 

 

À la MACIF, on s'est organisé. Dehors, une employée distribue les devis aux sinistrés pour les habitations endommagées ou les constats pour les véhicules esquintés. « On a un peu l'expérience d'Hautmont, il y a deux ans », indique Muriel Allart, responsable de l'agence mutualiste maubeugeoise. Chaque sinistré sera indemnisé au cas par cas en fonction du contrat souscrit et de la nature des dégradations subies. En préfecture, on précise que les personnes sinistrées doivent prendre contact avec Météo France qui leur fournira le bulletin météo du 14 juillet. Celui-ci devra ensuite être transmis aux assureurs.

« Dossier solide »

Bien que les dégâts n'aient pas encore été chiffrés, la municipalité d'Hautmont a sollicité hier la sous-préfecture pour une demande de reconnaissance en catastrophe naturelle. « Je suis en train d'allumer la mèche », confie le maire, Joël Wilmotte qui dans un courrier adressé au sous-préfet « estime que la grande majorité de notre commune et aussi de la région est concernée par ce constat et je souhaiterais que soit étudié le classement du périmètre de l'événement en catastrophe naturelle.

Il ne me paraît pas souhaitable de laisser supporter à nos concitoyens des charges financières importantes ». À Maubeuge, la municipalité a informé dans un communiqué sa volonté d'entamer les mêmes démarches. Elle invite les familles touchées par la tempête à déposer en mairie une copie de leur déclaration de sinistre avant le 24 juillet au plus tard, « afin de permettre la constitution d'un dossier solide ». Une reconnaissance en état de catastrophe naturelle permettrait une indemnisation au titre des inondations et coulées de boue.

Pour l'heure, il n'y a pas d'état de catastrophe naturelle. Selon la procédure, les services préfectoraux centralisent les demandes des communes qui seront transmises au ministère de l'Intérieur. Un avis - favorable, défavorable ou d'ajournement - sera alors émis lors d'une réunion interministérielle.

 

 

la voix du nord



17/07/2010
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