Tornade Hautmont

 Tornade Hautmont

des inquiétudes demeurent pour Joël Wilmotte

À Hautmont, des inquiétudes demeurent pour Joël Wilmotte

Le 30 septembre : c'est la date butoir. Celle où il faudra - essayer de - tourner la page. ...

 

 

 

Le 30 septembre, le contrat de Madani Hannachi s'arrêtera. Le chargé de mission par la ville d'Hautmont auprès de sinistrés devra quitter son mobil-home. Comme les derniers locataires encore sur place d'ailleurs. L'État, qui avait mis à disposition ces logements de fortune pour deux ans, a repoussé un peu l'échéance.

Mais le 30 septembre, ils devront bien être libérés. Le maire Joël Wilmotte suit cette ligne de conduite. Pour autant, il ne cache pas ses « interrogations », même ses « inquiétudes » toujours présentes sur ces événements inhabituels et répétés.

 

Après la tornade le 3 août 2008 avec la violence que l'on sait, c'est un tuba sous nuage d'averse qui s'est manifesté dans le ciel le mercredi 28 avril 2009 en soirée. Tous les témoins de ce phénomène ont décrit « quelque chose qui montait et descendait. Comme la naissance d'une tornade ». Cela a ravivé de bien mauvais souvenirs.

 

Puis pas plus tard que ce mercredi 14 juillet, le ciel s'est déchaîné à nouveau. Cette fois avec de très violents orages. « Nous avions choisi le 14 juillet pour commémorer les deux ans de la tornade, explique le maire. Cela s'est passé sous un ciel bleu puis tout s'est déchaîné ensuite.

 

Dans mon jardin j'ai retrouvé des bambous hachés menus. C'était une montagne de feuilles par terre partout dans la ville et une véritable rivière dans la rue de Beaufort. Devant de tels phénomènes, j'ai vraiment des inquiétudes. Nous n'avons pas pris toute la dimension de qui s'est passé ce 14 juillet. »

Des procédures exceptionnelles

Et puis après deux ans, le maire d'Hautmont a aussi une certaine « insatisfaction » qu'il ne cache pas. « À événement exceptionnel, il devrait y avoir des procédures exceptionnelles. Or, nous n'avons pas de procédures dégradées de nos textes de lois.

 

 » Explication : la tornade a eu lieu dans la nuit du dimanche au lundi. Deux jours plus tard, le mercredi, l'inspection du travail intervenait à Hautmont pour interdire de continuer le chantier de déblaiement. Au motif des règles de sécurité pour le retrait de l'amiante. Des procédures souvent longues ont dû être engagées. « La dernière maison a été cassée il y a un mois », remarque Joël Wilmotte qui ne se satisfait pas d'un tel délai : « Nous devrions pouvoir mettre en place des mesures exceptionnelles et se dire : "voilà, on se fixe tel délai pour agir".

 

 » C'est d'ailleurs cette position qu'il a défendue devant plusieurs instances, invité à maintes reprises à témoigner du « cas » Hautmont, comme devant le Haut comité de la défense civile.

Pour l'heure, rien n'a changé sur ce point. Même la case « tornade » n'est toujours pas proposée dans les déclarations pour une reconnaissance de catastrophe naturelle. 

 

 

 

source la voix du nord



03/08/2010
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