Claudine Flament, chevalier de l'ordre national du Mérite pour son action auprès des sinistrés

Son action au sein de la Croix Rouge française et son dévouement pour les sinistrés de la tornade lui ont valu la médaille du Mérite.

Mais ça va mieux quand ces actions sont consacrées par une médaille. Mercredi soir, au centre culturel d'Hautmont, Claudine Flament a été promue chevalier de l'ordre national du Mérite. Des insignes de chevalier qui récompensent les mérites distingués, civils, rendus à la nation.

La récipiendaire a reçu une lettre du ministre du travail Éric Woerth en mai lui indiquant sa nomination, suivie par des courriers du préfet, sous-préfet, la validant.

Outre son parcours, Claudine Flament reçoit cette médaille pour son engagement dans l'antenne locale de la Croix Rouge française et son investissement personnel auprès des sinistrés de la tornade, en 2008.

Son métier d'infirmière en entreprise l'a rapidement amenée à apporter une aide sociale auprès des ouvriers. Une « prise de conscience sociale » qui émerge véritablement lors de la fermeture en 1984 des forges et fonderies de La Providence-Cockerill à Hautmont, où elle exerçait. « Elle devient la grande soeur, la confidente », rappelle dans son discours son parrain, Jacques Mariez, également chevalier de l'ordre national du Mérite.

En 1990, repérée pour son engagement et son travail, elle est nommée chargée de mission aux affaires sociales à la mairie d'Hautmont où elle s'occupe des problèmes d'impayés et de surendettement.

Parallèlement à ses activités professionnelles, en 1993, elle intègre la délégation de la Croix Rouge d'Hautmont. Quelques mois suffisent pour qu'elle en prenne la présidence. En août 2008, la tornade passe au-dessus de son toit. Elle fait partie des sinistrés. « On a eu beaucoup de mal à relever les sinistres sur son domicile. Elle était trop occupée à aider les autres » rapporte un membre de la caisse d'assurance du Crédit Mutuel du Nord. « La tache n'est toujours pas terminée, insiste lors de son discours Claudine Flament, on doit continuer à aider les gens en conservant l'humanité de chacun. » La médaille reçue n'est pas la récompense d'une fin de carrière. Claudine Flament occupe encore la présidence de l'antenne locale de la Croix Rouge française. •

source la voix du nord