Tornade Hautmont

En visite à Hautmont quelques jours seulement après la catastrophe, la ministre du logement Christine Boutin annonçait que des bungalows allaient être mis à disposition des sinistrés. Le temps de reconstruire leur propre maison. Un soulagement pour la cinquantaine de familles qui ont depuis emménagé dans leur quarante mètres carrés.

Les « quelques familles » parce que tous les sinistrés ne peuvent pas prétendre à l'obtention d'un bungalow. Seuls ceux qui étaient propriétaires de leur bien immobilier et qui en ont fait la demande se sont vu remettre les clés d'une maison provisoire. Au total, ce sont donc 39 familles hautmontoises et quatre maubeugeoises qui ont emménagé dans un bungalow (auxquelles s'ajouteront les quatre familles neuf-mesniloises qui devraient poser leurs valises dans leur nouvelle habitation la semaine prochaine).

Accompagnement

Tous les sinistrés n'ont pas reçu les clés de leur nouveau logement le même jour, mais à chaque fois, la mairie de la commune concernée et des représentants de la SNI (société nationale immobilière, qui s'occupe de la gestion des bungalows) étaient présents. Pour expliquer le fonctionnement de ces « maisons » provisoires. « Ce sont des habitations légères, avec un chauffe-eau au gaz, mais des systèmes de chauffage électriques », expliquait ainsi dans nos colonnes mi-août Christophe Bottelborn, de la SNI.

Pendant vingt-quatre mois (les bungalows sont mis à leur disposition pour une durée maximum de deux ans), les familles relogées ne paieront pas de loyer mais elles auront à leur charge l'eau, le gaz et l'électricité