Entre chance et malchance, encore...
La façade du bungalow a subi des dégâts qui le rendent inhabitable. Nouveau déménagement pour les occupants.
En dépit de ce nouvel accident, les sinistrés peuvent estimer être passés par une belle porte.
« Incroyable qu'il n'y ait eu personne de blessé », dit M. Hannachi devant le bungalow de Lakdar et les siens, rendu inhabitable. « Tous les soirs, il y a du monde ici, plein d'enfants, comme c'est un gars du foot ». Mais mercredi soir, la famille qui occupe les lieux était invitée chez un proche. La voiture a donc percuté un bungalow vide. La famille qui occupait la bâtisse devrait retrouver un toit rapidement, la municipalité d'Hautmont signalant que deux bungalows sont actuellement inoccupés. À côté du mobile-home détruit de Lakdar, celui de sa mère.
Celui-ci, sur lequel a ricoché la voiture, bien qu'endommagé, reste habitable.
Une nouvelle fois, le bilan aurait pu être bien plus lourd dans
le quartier meurtri. Mais peut-on vraiment parler d'un coup de chance
quand la famille sinistrée est forcée à un nouveau déménagement en six
mois, après un nouveau sinistre ? Mercredi soir, alors que les
habitants se lâchent, râlent contre le comportement de certains fous du
volant qui emprunteraient cette voie entre les rues Gambetta et
Fernand-Rouselle, Lakdar et ses proches forment une chaîne, déplacent
du mobilier. Le principal sinistré, qui ne fera que soupirer
discrètement à l'évocation de ses soucis, ouvre la bouche : « C'est déjà bien que le conducteur n'ait rien eu ! » « T'es gentil, tu sais Lakdar, t'es gentil », lui répond Joël Wilmotte, entre incrédulité et amertume. • S. DU.
source la voix du nord
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